AU RALENTI ?

Non, la vie de notre club n’est pas au ralenti.

Si, un petit peu quand même ? Oui c’est vrai que nous publions moins d’articles sur notre site, sur les résultats de nos courses, puisqu’il n’y a plus de course, elles sont annulées au fur et à mesure. Pas de photos de nos évènements festifs, cela fait plusieurs mois qu’il n’y en a plus (réunions au siège du club interdites).
Bon au moins, ça réduit la pollution numérique  ? Pas sûr, parce-qu’aujourd’hui, toute sortie est commentée, tout commentaire est accompagné de son émoticône, émoji, gif animé ou vidéo partagée d’une autre source, transformée en vidéo (relive) qui est elle-même partagée sur tous les réseaux sociaux, … mais c’est un autre sujet. Il n’y a pas que la pollution numérique, avec les plastiques des gels ou emballages de barres énergétiques jetés sur la route. Même les pros sont sanctionnés maintenant s’ils jettent leur déchets n’importe où.

Pour revenir à notre sujet, pourquoi notre club n’est pas au ralenti ?

Parce-que nous continuons à rouler, avec l’arrivée de nouveaux membres, même en cours de saison,

parce-que notre section enfants est toujours très animée,

parce-qu’on voit que notre bande des “Seventies” est toujours aussi active : avec des sorties de 60 à 80 kms, 2 fois par semaine, nos seniors totalisent entre 5000 et 6500 kms dans l’année.

Notre gentil organisateur Jean-Pierre, accompagné de Georges, Pierre, Robert, Jean-Paul, Jean-Claude, Jean… roulent encore et encore, attendant de pouvoir refaire de belles sorties à l’extérieur, comme déjà organisées (autour du Ventoux, en Camargue…).

Alors oui, nous avons réchappé à un nouveau reconfinement, mais pour combien de temps ? Le couvre-feu mis en place depuis 2 mois se décale d’une heure, à 19h. Dans quelques jours, nous passons à l’heure d’été, il fera encore jour pour aller rouler jusqu’en début de soirée.
On se prépare donc à toute éventualité : la reprise des compétitions, certains y croient, ou une saison blanche, pire qu’en 2020 ? Se projeter sur une course d’endurance traversant des frontières, est-ce réaliste ? ou doit-on se contenter d’un simple voyage à vélo à l’intérieur de nos frontières, organisé au dernier moment en fonction de la situation sanitaire ? Les semaines à venir nous le diront.

L’avantage du vélo, c’est qu’on fait le vide dans nos têtes, on oublie tout ça. Alors on continue de s’entraîner, on ne sait pas pour quel objectif, mais au moins, on le fait pour sa santé physique et mentale, et surtout pour son plaisir.

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Un commentaire


  1. Très bel article qui donne du peps. Jeunes, un peu moins ou beaucoup moins … peu importe !.
    On se fait tous plaisir sous les couleurs de l’AS CARNOUX CYCLO et sur les beaux circuits autour de nous.

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