REMISE EN LIBERTE CONDITIONNELLE

Il y en a qui étaient dans les starting blocks, motivés dès lundi pour affronter la pluie et/ou faire des longues distances, d’autres plus raisonnables ont attendu le retour du soleil, mais cette semaine n’est pas la meilleure avec la météo pluvieuse. La plupart d’entre nous reprennent en douceur, sans brûler les étapes, avec l’idée de progresser et revenir le plus vite possible à leur niveau d’il y a 2 mois.

Et puis certains, moins nombreux, se remettent à rêver de participer à une course, pour laquelle ils se sont engagés depuis longtemps, et qui à cette heure, n’est pas annulée.
Pour ma part, j’espère l’ouverture des frontières européennes et l’assouplissement des règles de déplacement, l’Autriche et la Suisse me suffiront (*).
Mais pour la plupart, pas de compétition en vue, ce sera peut-être même une saison blanche, à quoi bon participer à une des rares compétitions en fin d’année où tout le monde voudra participer ? Le retour à la normale, ce sera pour 2021, si cette saleté de virus ne persiste pas.

Alors profitons tout de même, il y a de quoi faire dans un rayon de 100 km, c’est le bonheur de retrouver l’air libre, de sentir le vent, d’avoir chaud, froid, d’avoir mal aux pattes et de ne plus avoir à tourner en rond en retrouvant les routes ou les chemins qu’on a l’habitude d’emprunter.

Mais restons prudents, gardons encore nos distances (10 mètres d’écart entre cyclistes), et un jour viendra où nous pourrons de nouveau faire nos sorties tous ensemble, avec encore plus de bonheur qu’avant.

(*) Three Peaks Bike Race

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